Mondialisation, restructuration,luttes sociales, rôle des syndicats, rapports humains dans l’entreprise, humour, suspense, c’est le cocktail détonnant de Monsieur Michel à disparu, le dernier polar de Bernard Batais

Dans une interview publiée récemment dans le Monde des livres, le fameux écrivant VS Napaul, se montre particulièrement sévère avec les romanciers d’aujourd’hui, allant jusqu'à dire : « Si vous vous amusez à lire tous les romans de l’année, vous pouvez finir aussi ignorant que lorsque vous avez commencé (…) Au bout du compte, vous ne savez rien de l’histoire, ni du développement de la civilisation : »

Voici un livre qui pourrait échapper aux foudres du prix Nobel de Littérature. Il dresse en effet un tableau réaliste d’une micro-société, celle d’une grande entreprise en pleine restructuration, où s’affronte dans un combat inégal, personnel, syndicats, et dirigeants. Une situation qu’on connu et que connaissent encore des dizaines de milliers de français.
Elle résulte, entre autres, d’une déconnexion de l’économie financière de l’économie réelle. Ainsi la répartition de la richesse produite par les entreprises, se fait-elle au profit des actionnaires et au détriment du salarié. L’investissement productif , facteur de développement économique et social est sacrifié au profit du rendement financier à court terme, d’où la vente ou la fermeture des unités les moins rentables.

Écrit sans prétention littéraire, avec la seule volonté d’être le plus proche de la vérité, il se lit facilement il convient aussi à tous les publics.
L’appréciation qui suit recueilli sur alapage.com résume bien l’opinion de ceux qui l’ont déjà lu :
« J’ai beaucoup aimé ce roman qui est bien écrit ; qui brosse avec précision le monde impitoyable d’une grande multinationale et qui mêlée à une intrigue policière à suspense, tient le lecteur en halène jusqu'à la fin. Les dialogues sont savoureux. »